Délirium
je t’ouvre les bras
et
je me mouche dans ton bas
si
je suis las de vivre
c’est
pour mieux t’admirer
je
regarde la mire de ton visage dans le cendrier
où es-tu
Délirium
que je m’évade
?
où est
la bouteille
de pétrole
que je m’allume la façade
?
je
te cherche mais en vain
où
est la fin
… où est la fin …
je bois du vin
Lorsque je regarde ma vie, je pense à mon histoire
et l’envie me prend de tout mettre dans un tiroir
de perdre les clefs
avec les serrures fermées
lorsque je regarde ma vie,
lorsque je regarde,
regarde vie,
lorsque
,
lorsque vie,
je pense …
je pense
… : mort bientôt
je suis
vie bientôt
je fuis
MAIS
est ce la raison …
est ce la raison
de succomber
dans la passion
je me plonge
chaque jour
dans mon cafard
dans mon ennui
… ma vie …
Noir
vautré sous le désespoir,
je casse le miroir
l’esprit de joie est enfermé
dans mon placard
MAIS
qui puis-je … si je m’appelle : « homme » ?
la vérité me brûle
et parfois même m’assomme
je pense … je pense … je pense … je pense … je pense … je pense …
PAN
ARGH
In nomine patris et filii et spiritus sancti
AMEN
DIDEX ET QUEMOUL