USA : la spirale
énergétique sans fin
Catastrophe. Le fils Bush, qui après son père, est
devenu président des USA fait des siennes : jeudi 17 mai en
effet il a annoncé un plan pour accroître la production d'énergie,
un plan "ambitieux, destiné à accroître les réserves
des Etats-Unis, avec notamment l'extension des forages pétroliers
et gaziers sur des terres fédérales ainsi que la relance
de la production nucléaire" (Associated Press). Ben voyons !
Les Etats-Unis qui sont je vous le rappelle des pollueurs hors pairs
(médaille des premiers pollueurs au monde !) manqueraient d'énergie
! On apprend que les USA connaissent la plus grave crise énergétique
depuis les années 70 avec en toile de fond le problème
de l'électricité en Californie (voir notre précédent
article là-dessus) et la hausse du prix de l'essence.
Pour remédier à ces problèmes et prévoir
les futurs besoins des américains il faut selon Bush JR "augmenter
la production de charbon, de pétrole et d'énergie nucléaire
et encourager l'économie d'énergie". Comment me diriez-vous
? Simple : on fait des forages dans des zones protégées comme
le parc naturel de l'arctique en Alaska, on relance le nucléaire
(réductions fiscales, site d'entreposage des déchets, limitation
de la responsabilité des industriels face à un accident
nucléaire...) et on soupoudre de quelques mesures écolos
ou du moins environnementales (utilisation plus économique des véhicules,
programme d'installation de panneaux solaires et économie d'énergie
!! si si !).
faites moi rire !
Au lien de mener une politique d'économie d'énergie et
de développement des énergies renouvelables ce plan fait
ressurgir les vieux fossiles que sont le pétrole, le nucléaire
et le charbon. Avec toutes les conséquences néfastes que
l'on connaît : pollution, destruction des écosystèmes,
accroissement des déchets et effet de serre et à terme disparition
de la matière première (non renouvelable), accidents nucléaires...
Après le refus de signer les accords concernant la réduction
des gaz à effet de serre les USA se distinguent en disant haut et
fort qu'ils veulent produire et consommer toujours plus et tant pis s'ils
foutent la Terre en l'air (sic). Tant qu'il y'a du pétrole pour
leurs grosses 4x4 et pour la clim, no problemo. Espérons que ces
recommandations qui doivent servir de base à des propositions de
lois sur l'énergie soient jetées aux oubliettes de l'histoire.
En attendant les californiens n'ont toujours pas résolu leurs problèmes
d'électricité et le pétrole continue d'augmenter.
Achetez un vélo, les gars.
L'OS
PS : malheureusement ce problème est commun à tous les
pays industrialisés qui s'enfoncent dans une spirale sans fin. Mais
les résistances s'organisent et les gens prennent de plus en plus
conscience de leurs environnement et du milieu dans lequel ils vivent (survivent
?).
Israël / Palestine :
c'est la guerre !
Entre les palestiniens et les israéliens ça ne s'arrange
pas : "le conflit franchit un nouveau degré" titrait Libération
du 19 et 20 mai après un attentat palestinien sanglant et une riposte
israélienne avec des avions de chasse. Résultat : au moins
15 morts et une centaine de blessés.
Le système est bien rodé : un attentat ou une agression
= une attaque de l'armée isarélienne. Avec chaque fois un
peu plus de violence, de barbarie. Jusqu'où cela va t'il aller me
direz-vous ? Ca peut aller très loin et on peut déjà
dire (même si personne ne le dit) que c'est la guerre entre israéliens
et palestiniens avec de chaque côté des extrémistes
et des tensions qui ne sont pas prêtent de s'en aller. La haine est
là.
Face à ce conflit devenu guerre, point de débarquement,
de déployement de l'OTAN ou de forces d'interposition de l'ONU comme
au Kosovo ou en Irak. L'ONU, les USA et les européens se contentent
de dénoncer ces violences, un jour palestiniennes, l'autre jour
israéliennes et d'organiser des réunions entre les protagonistes.
Ce qui prouve bien une fois de plus que l'ONU ne sert pas à grand
chose, uniquement au service d'intérêts politiques, financiers
et stratégiques venant principalement des USA mais aussi des européens
; Etats empétrés dans leurs relations avec Israël et
les pays arabes, ménageant la chèvre et le choux pour de
piètres résultats.
Enfin du côté des principaux intéressés
le constat est amère : échec des pacifistes à enrayer
le processus de la violence dans un pays sur-militarisé et échec
de la gauche isarélienne qui a adopté le discours de la droite
(voir Pérès et son ignomineuse participation au gouvernement
de Sharon). Quant aux palestiniens les pacifistes sont peu nombreux et
les gens sont assoifés de vengeance. Avec les extrémistes
de tout bord au milieu et des solutions pourtant pas difficiles à
mettre en oeuvre. Mais c'est trop tard.
L'OS
Voir aussi :
Moyen-Orient
: l'apocalypse pour bientôt ? (mars 2001)
La
foi, les balles et les pierres en Israël (novembre 2000)
Palestine
/ Israël : du pain sur la planche (août 2000)