Plantée là dans un décor de papier mâché,
l’ombre marche à petits pas … falsifiée … arrachée
…
Le corps battant parmi des tentacules vengeresses …
Visage froissé, regard nacré, gesticule la détresse.
Retour sur des moments passés … participes que l’on ressasse.
Dans sa besace … des mots déchiquetés … des mots telle
une masse.
Ah ! de ces petits instants que l’on voudrait infinis – finis ? –.
Plantée là, tel le cerbère … devant son enfer
… elle s’unit …
Allez fi de ce désert invisible dont les contours
sont des tours de pendus ; où la vision n’est plus pour.
Laissons l’amertume au fonds des verres de bière.
Reprenons nos papiers à cigarettes … allons caresser la terre.
La tête relevée, les envies que l’on sent revenir …
Au pied de l’arbre … nous serons à venir.
QUEMOUL
L'OS