Le soleil éclaire la chambre,
il fait beau ; les meubles sont en fête,
deux cafards tranquillement se cambrent
sans se soucier du vide de la tête.
La vie sourit aux cafards,
nul vent pour les gêner,
les mains ne peuvent les écraser,
ils peuvent maintenant aller aux placards.
Pourtant, une ombre non menaçante
plane, maintenant, sur eux…
Une ombre sans importance
rend sombre leurs yeux.
Une corde n’est pas tranquille
vers elle finissent les cils,
une corde n’est pas tranquille,
sur elle pèse : « il »…
Il fait beau dans la chambre
pleins d’hommes marchent dans la rue…
Mais…
Il y a quelqu’un au bout de la corde,
qui était : « Tu »…
QUEMOUL