La route est longue vers le silence ;
Je pleure d’envie sur des cieux bleus,
sur mes murs j’ai peint des yeux bleus
autour d’eux, je cherche une bouche
vaines recherches, vain espoir, veine je…
La route est longue vers la souffrance ;
quand on aime on ne compte pas,
alors je compte ;
des rideaux aux cheveux,
il n’y a qu’un pas
et ce parfum que j’imagine
d’un cou mourir mon cœur.
La route est longue vers l’agonie ;
de tes lèvres, je n’ai laissé
que le rouge. Au plaisir de te reboire,
je n’ai pas fait de joues,
mais en creusant un peu, je t’ai amaigrie.
Ainsi je peux te contempler,
sans peine, je peux te transformer ;
ton sourire me fait les yeux doux,
ton regard me fait les rêves tendres ;
sur le mur d’en face sont dessinées des fleurs,
demain sera le noir,
et je pourrais m’étendre.
AGAZE