Etrange étendue qui face à moi s’étale
Avec tant de douceur, et parfois très métal
Cette senteur et ces rêves qu’inspirent tant de beauté
Sont sans cesse détruits, sans cesse renouvelés
Le pouvoir qui émane est le vrai et l’unique
Jamais rien ni personne ne prendra sa tunique
La fleur et l’animal sont les seules vérités
Qui ne s’éteindront pas si l’homme l’est assez
Ces paysages sordides, vivifiants d’allégresse
S’embellissent et s’affinent sous l’emprise de tendresse
Vous avez beau détruire et tuer tout cela
Autant crier de suite que « Ma terre, vous ne l’aurez pas
».
DIDEX