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Malade-menthe
Le jour où les poules auront des dents
Semble si loin
Que je préfère ne pas attendre
A la prochaine sortie je sors
Je ne vois plus rien
Mon dégoût me dévore
Il y a des jours sans
Cent pas un de plus je tourne en rond
Sous les toits des voix de la lumière
Et des paroles ? Je fais le dos rond
Le soleil me lasse. Trop de lumière
Où est ce jour où est ma vie ?
Les poules je les mangerai,
Jamais de dents, peine perdue
Accusé levez-vous. Non je reste au lit
Malade indigestion pas assez frais
Je les voulais cru.
Pourquoi attendre des jours meilleurs,
Des saules-pleureurs des enfants de cœur ?
L’hiver arrive j’entends ses pas
Il me demandera d’éteindre
Je mettrai le feu au poulailler
Enfin j’aurai moins froid.
AGAZE
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