Le jour s’efface, la pénombre trépasse…
La vision des rues change de visage…
Lumière artificielle : ni accueillante, ni répulsante…
Rien que des pas de détour ou d’éloignement…
La route nationale n’est que silence…
Mon lit grince des sons de passage…
Leurs regards se figent sur les glorioles filantes…
Rien que des pas de détour ou d’éloignement…
Mon nom est mort depuis longtemps…
Ma fenêtre s’efface, l’œil éclate…
Le vide profus, le rôdeur le suit…
La lune crache son ténia, l’homme digère mal…
Seule sur ma chaise, j’attends le Temps…
de partir, de rompre ma nécromancie avec tact…
Dehors, je serai le BRUIT.
Enfin, je serai La Femme Verbale.
QUEMOUL