Instant de solitude ;
le corps reste amarré
à la terre infine…
Le fluide, lui, gronde en épaisseur.
Seul. Les pensées vont au large : sans rancœur…
La vision d’hier est au présent un léger spleen…
Le vent est serein, la tempête ne sera engendrée…
Même si les nuages paraissent rudes.
Le cœur, rouge sur l’enclume, se veut prélude.
Ses notes chantées scindent les ténèbres redoutées…
Le cœur, rouge, clignote : chemin sans épine…
Les étoiles, les songes, les ronges… nulle pesanteur.
Instant de solitude,
le temps se pose en lune…
Et la marée recouvre les dunes…
creusées sous des yeux de Solitude.
QUEMOUL